Le monde de Sterwen

A Nantes, passez à l'U.NI

A l'ouest, du nouveau !

Nicolas Guiet, ancien second d'Eric Guérin à La Mare aux Oiseaux, vient d'ouvrir son propre établissement, l'U.NI, situé au 36 rue Fouré à Nantes.

Un joli décor et un accueil à la fois sympathique et professionnel vous mettent tout de suite à l'aise pour la suite: la dégustation de la cuisine à la fois inventive et simple de Nicolas que l'on peut (doit ?) accompagnée d'une sélection de vin au verre originale et bien accordée. En bref, un ensemble parfaitement cohérent qui mérite au moins le détour. Il toutefois prudent de réserver, si on ne veut pas être déçu en arrivant.

La page Facebook de l'U.NI. Téléphone: 02 40 755 305

Arcachon-Andernos

Le bassin d'Arcachon est une vrai curiosité naturelle, une trouée maritime dans un espace forestier au milieu d'une côte particulièrement inhospitalière. En effet, les abris faciles d'accès sont à presque 24h de navigation vers le nord ou vers le sud. Autour de ce bassin on trouve bien sûr Arcachon, lieu de villégiature chic et cher, mais également des sites au charme un peu désuet, mais authentiques et accueillants, où l'on se trouve tout de suite chez soi.

Andernos, malgré ou grâce à sa situation, fait parti de ceux-ci, et la ville est resté un vrai port ostréicole. En effet à marée basse la mer est bien loin de la côte est la baignade compromise. Le port ,lui,est presque à sec et les bateaux se posent doucement dans la vase.  Et sur ce port dédié à la conchyliculture, se trouve  un restaurant à la carte bâtie autour des produits locaux avec une cuisine simple mais bien faite et haut combien savoureuse: Chez Eliette. Sur le port ostréicole, devant les bassins de stockage des huitres, vous pouvez aller déguster leur production de coquillages mais également d'autres produits de la mer servis natures avec bonne humeur.

 

On y trouve même des chefs étoilés venus se détendre entre amis.

Un vrai restaurant japonais à Versailles

Pour tous ceux qui veulent gouter à une cuisine japonaise authentique et savoureuse, loin de tous les faux restaurants japonais qui servent des "sushis et sashimis" parfois douteux, il existe une adresse un peu cachée sur la contre-allée de l'avenue de Paris: le Bistro J .

Une carte limitée, un plat du jour et des desserts originaux sont servis dans un ancien bistro qui n'a même pas été "japonisé". En bref, un restaurant sans artifices qui vaut le déplacement pour peu que l'on habite dans l'ouest parisien.

Une série d'article de François Simon sur São Paulo

Le critique gastronomique François Simon, vraisemblablement au Brésil en ce moment, nous offre une série d'articles sur la cuisine Paulista qui confirment que São Paulo est bien une des capitales gastronomique du monde (en sus d'être la capitale économique du Brésil et la plus grande ville d'Amérique du sud).
A lire sur Blog de François Simon.

J'avis eu le plaisir de dîner chez DOM il y quelques années et c'était déjà de grande qualité, mais maintenat que c'est considéré comme un des meilleurs restaurant du monde....

La mare aux oiseaux

Je ne suis de loin pas le premier à citer l'hotel-restaurant d'Eric Guerin la Mare aux oiseaux dans son blog, mais ce n'est pas une raison pour rester silencieux après cette expérience gastronomique de premier ordre. Un bon repas fait partie des ces moments rares ou tous les sens sont sollicités et nous renvoient une information cohérente. Le gout, l'odorat la vue et l'ouïe mais aussi le toucher doivent tous nous dire: "tout va bien". Et hier soir, à la Mare aux oiseaux c'était la cas: la cuisine inventive, le bal des vins et la cadre nous distilait une émotion raffinée. Un moment rare.

Le site web de la mare aux oiseaux

Bon plan à Mendoza

Mendoza ne manque pas de ressources touristiques que ce soit pour manger ou pour se loger l'offre est importante et s'élargit car nous avons observés de nombreux chantiers d'hotels, le plus souvent haut de gamme.

Nous l'avons découvert un peu par hasard, mais le bed & breakfast La Escondida a été une étape particulièrement agréable. le confort des chambres n'est pas énorme mais largement suffisant pour le temps que l'on y passe d'autant plus que les espaces communs sont très nombreux et spacieux: séjour, patio couvert, salle à manger et jardin avec piscine.

Une mention spéciale au patron Juan, qui se met en quatre pour vous aider à organiser votre circuit en ville et dans les bodegas. C'est d'ailleurs grâce à lui que j'ai découvert Carmello Patti (photo)

Ici Juan en train de nous réserver une place pour le restaurant du soir.

Pour la partie gastronomique, nous n'avons pas pu expérimenter le légendaire Francis Mallman qui est associé à la bodega Escorihuela et qui est LA référence locale. Plus abordable le restaurant Azafran offre à la fois une cuisine originale et très réussie ainsi qu'une cave ou l'on va choisir son vin parmis un choix considérable. Un sommelier est bien sûr là pour vous guider. Le tout est très abordable (une trentaine d'Euros à deux tout compris).

Ushuaia - côté pratique

Ushuaia est à considérer comme une base de départ vers des aventures plus extrêmes de type divers:

• Navigation vers le Cap Horn ou les canaux de Patagonie chilienne
• Navigation vers l'Antartique
• Randonnée en Terre de feu

On peut toutefois y passer quelques journées agréables en partant ou en revenant ou tout simplement en y passant. Comme dans la plupart des villes d'Argentine la rue principale s'appelle San Martin et l'on y trouve tout le nécessaire pour le touriste de passage: souvenirs, restaurants, banques, vêtements chauds, agences de tourisme, locations de voiture, tout y est.

Pour l'hébergement nous conseillons la Posada del fin del mundo (Site). Ana, la propriétaire vous y accueille chaleureusement et vous propose ses délicieux croissants. Les chambres sont simples mais confortables, mais surtout il y a une grande pièce commune qui sert pour les petits déjeuners mais dans laquelle on peut aussi se détentre, travailler ou discuter le tout avec avec une vue imprenable sur le canal de Beagle. Café, thé, croissants et bon accès Internet Wi-Fi complètent l'agrément du séjour. Jetez un coup d'oeil au site pour vous faire une idée. Le centre ville (San Martin) est à 10mn max à pied.

Du côté gastronomie, c'est pas forcément génial et la viande n'est souvent pas à la hauteur de sa réputation. Quelques coups de coeur quand même:

• Volver (Maipu 37) : une cuisine de poisson fine avec une carte limitée. Cadre sympa et vue sur le port pour les tables près des fenêtres.
• Bodegon Fueguino  (San Martin 859) : Ici l'agneau (mouton) est vraiment bon et l'accueil est on ne peut plus sympatique.
• Pour manger pas cher une cuisine familiale Bardeit 1912 (Juana Fadul 148).

Si l'on ne part pas vers le grand sud il y a toutefois un certain nombre de choses que l'on peut faire à Ushuaia et dans les environs:

• Se ballader sur le port et aller jusqu'au môle AFASYN pour idscuter avec ceux qui partent (en voilier) ou qui reviennent.
• Louer une voiture pour découvrir l'intérieur de la Terre de feu et aller jusqu'à l'estancia Haberton.
• Monter au glacier pour la vue sur la ville et le canal.
• Aller marcher dans le parc national.
• Visiter l'ancienne prison.

Tout ceci peut se faire en 3 ou 4 jours.

Les Bodegas Argentines

Un petit aperçu des bodegas argentines de la région de Mendoza, qui représente la majeure partie du vignoble de qualité argentins avec 153 000 ha cultivés (2006). On trouve trois types d'établissements:

• Les petites bodegas artisanales qui produisent quelques centaines d'hectolitres et qui sont menées par un propriétaire eonologue. Dans cette catégorie on trouve parfois des domaines dont les propriétaires sont étrangers et qui salarient un oenologue pour faire leur vin.
• Les grandes bodegas familiales qui peuvent exploiter jusqu'à quelques centaines d'hectares, voire un peu plus de 1000 ha pour les plus grandes.
• Les grandes bodegas filiales de groupes internationaux. Il faut noter que de nombreuses maisons de vin françaises ont investi dans la région de Mendoza (Moët et Chandon, de grandes maisons bordelaises,...)

Il y a des centaines de bodegas autour de Mendoza situées sur les communes de Maipu, Godoy Cruz, Luyan de Cuyo, Valle de Uco. Les distances sont importantes et la signalisation quasi inexistante, donc il faut prévoir son temps et on ne peut visiter que 3 ou 4 bodegas par jour. De toute façon, il faut prendre rendez-vous ce qui limite les visites et au delà on sature un peu essentiellement à cause du côté mise en scène : certaines bodegas donnent une image de musée d'art moderne au milieu du désert .

Une série de photo illustre cette note

Les variétés cultivées sont essentiellement le malbec (grande spécialité argentine) mais aussi le carbernet sauvignon, le cabernet franc, le syrah, le merlot, le tempranillo ou le petit verdot pour les rouges et le chardonnay ou bien même le viognier pour les blancs.

Un site de référence (en anglais): The Vines of Mendoza

Les lieux de São Paulo

Une dernière note du Brésil avant de s'envoler vers l'Argentine, avec la description et des photos de quelques lieux typiquement Paulista.

Le Mercado Municipal, réhabilité en 2004, ce marché couvert est devenu un lieu à la mode où l'on vient acheter quelques produits alimentaires mais surtout se restaurer le midi. Le samedi midi c'est noir de monde.

Egalement très typique du Brésil, la tireuse de bière recouverte de glace pour servir un demi bien frais. Il faut savoir également que les bières sont tirées "sur forecast" et non pas à  la demande. Les garçons parcourent la salle avec un plateau de verre plein et échangent tous les verres vident qu'ils trouvent. Bien attention pour leur dire stop avant d'avoir une nouvelle bière à boire.

L'hotel unique et sa terrasse bar avec vue le skyline de Paulista.

Enfin, une scène que l'on ne peut voir qu'à São Paulo: Au restaurant Bar des Arts, le comptoir avec la cuisine du jour présente un plat italien et des sushis/sashimi/maki en tout genre. Ce mélange entre italien et japonais fait toute la saveur de la métropole d'Amérique du sud. Le lieu est également très agréable, on dîne au frais à l'extérieur, juste protégé par un auvent.

Un article du Monde qui parle du même sujet

Sao Paulo, mégalopole du luxe kitsch
LE MONDE | 03.02.06

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Paris - São Paulo

Départ à 1:15 avec 2 heures de retard, une panne mécanique, nous explique le personnel d'Air France. Pas de dédommagement à attendre mais pas de stress particulier non plus, nous sommes en vacances. Cela faisait plusieurs années que je n'avais pas voyagé en première et c'est vrai que cela fait une vrai différence avec la Business et je ne parle pas de la classe éco... Un bon repas, même à 3h du matin cela fait toujours du bien, surtout quand il est arrosé par un Crozes-Hermitage parfait.

La chaleur et l'humidité nous prennent au corps quand nous descendons de l'avion. La matinée est avancée et le soleil a commencé à prendre ses aises. São Paulo ne change pas et l'entrée en ville par le nord-est est toujours un peu rébarbatif. Quand on connaît, on y fait à peine attention. C'est toujours étrange de revenir en touriste sur un lieu où l'on a vécu. On se sent tout de suite comme chez soi mais tout en gardant une certaine distance car justement, ce n'est plus chez soi. Pour moi c'est toujours un moment d'émotion assez forte.

Première soirée classique au Bar do Juarez à Moema. Chopp (bière pression) Caïpirinha et picanha fatiada. C'est de la viande de boeuf (Picanha qui est une coupe brésilienne entre le filet et le rumsteak) qui est sommairement rotie et coupée (fatiada) en tranches très fines que l'on fait griller sur une plaque chaude. Un vrai régal.